La pédagogie à l'école privée

Par Khaled Ghéni El mourouj

la scolarisation en Tunisie a atteint son comparable en Europe. On est fier de l'atteindre dans un pays qui centre son intérêt suprême sur son capital humain: l'arme qui mûrit à l'usure du temps. On n'arrête pas d'investir dans la recherche scientifique ou l'infrastructure pour réaliser des projets très ambitieux.
Et quand la scolarisation est généralisée, on cherche la perfection et la finalisation dans des milieux qui fournissent un service hôtelier à la cantine: un horaire mieux organisé vu l'effectif qui la fréquente avec trois demi-journée libres sur six; une salle d'informatique; la même place pour l'élève durant la semaine; des atouts d'aisance et de plaisance pour l'apprenant. tout est payé. Normal.
Mais est ce que les vraies attentes sont requises? A l'œil des parents, ce qui est visible les "rassasie", car plus de bousculade ni d'effectif aberrant ni absence du cadre enseignant.
Mais pour gagner notre paris et atteindre notre objectif de la Tunisie évolutive innovatrice, nos enfants, comme dans le service public , doivent profiter des nouveautés dans les méthodologies et les comportements horizontaux qui permettent à l'enfant de forger sa personnalité en échangeant son savoir et son point de vue avec ses tiers et ne plus voir son enseignant rester le centre du savoir. Et par là, on ne permet pas à l'enfant de s'engager lui même dans l'action de apprentissage.
Je remets ce dossier au ministère de tutelle, le ministère de l'éducation et de la formation, responsable de la formation pour le bien du pays et de nos enfants, adultes du futur, futur en rose qu'on souhaite. Cette formation qui n'est plus un chemin occasionnel mais un processus tout entier permettra de maîtriser les techniques les plus modernes et les plus répandues pour être dans les premiers rangs avec les grands. En modalités, le ministère peut engager, périodiquement, des assistants pédagogiques et des inspecteurs au primaire ainsi qu'au secondaire et faire profiter nos gamins des expériences acquises et profitera lui même de la privatisation en retrouvant des ressources bénéfiques pour l'approfondissement de ces formations. Dans ces établissements, les enseignants sont généralement des novices à qui il manque le seuil minimal en expérience pour mener leur actions pédagogiques et accèdent avec leur apprenants à un niveau supérieur. Et nous serons tous gagnant, ministère, parents et enfant. N'est-ce pas là une solution adéquate?